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Pas un blog comme les autres, le blog d'une originale peu adaptée

4 juillet 2011

JAUNE-BLEU-ROSE-BLEU-VERT-ROSE

ROSE : The Getaway - A Hamburger Story

Et si je vous disais que c'est encore pire une fois que c'est fini? Et bien ça l'est. J'ai fini Lundi dernier, sur une note que je croyais joyeuse, avec un oral d'anglais que j'attendais brillant. Et bien tu peux aller te rhabiller ma chère rêveuse!

A la place de la réactive sympathique prof que je m'attendais à avoir en face, j'ai eu une femme somnolente que j'ai tenté de réveiller par tous les moyens, mais il n'y avait rien à faire, la dame était vraiment fatiguée. Moi qui imaginais que mon oral d'Italien allait être celui où la prof aurait l'air la plus exaspérée, et bien non! C'est celui où elle était la plus chaleureuse... Tout ce qui ce sera passé durant ce BAC aura vraiment été improbable, et ce n'est pas terminé.

Non, le pire n'est pas d'attendre les notes. Oui, c'est affreux, et c'est demain matin, mais le pire est bien de devoir suivre les copains super contents d'avoir fini, d'en avoir fini avec le lycée et qui ont seulement dans la tête des projets de beuveries ignobles où ils mettront sûrement leur première fille enceinte. Super... Et le pire : se dire qu'on est la seule à oser dire non à aller à ces orgies adolescentes ridicules, mais pas la seule à ne pas avoir envie d'y aller, passer pour la rabat-joie de service (ou bien la rabat-ovule fécondé au choix) et se sentir exclue... Pourquoi est-ce que ce qui amuse les jeunes de mon âge ne m'amuse t'il pas? Parfois je me demande si j'ai pas grandi trop vite, ou bien si au contraire, j'en suis encore au stade inférieur et si dans quelques années je serai la seule à vouloir me déchirer la gueule.

Je connais des originaux, mais il sont souvent adaptés! Moi je suis une originale, mais mal adaptée, et c'est pas facile tous les jours je vous avoue. Non, je ne suis pas une désespérée sociale, j'ai le contact facile. Mais voilà, pas avec les adolescents dépravée je m'en foutistes de ma génération. Si seulement j'avais vécu pendant la génération de ma mère, je me serais sentie plus en phase avec mes « pairs », que je peine à appeler « pairs »... Je méprise la plupart de mes cum-aetatis. J'en hais certains à m'en faire exploser les veines de rage. Et j'en apprécie certains, mais la plupart me font pitié.

Alors voilà, après ce monologue intérieur (qui est sorti) pas franchement constructif, revenons à nos moutons. Mes copains veulent me traîner en « te-boî » pour les fameux « Bacwinners » de Lyon demain soir, la beuverie officielle de fin de bac quoi, où même les « Bacloosers » et les « No-bac-at-all » ramènent leur c**. Et franchement, ça me dégoûte. Mine de rien ça fait vraiment précieux de dire que je ne veux pas me mêler à ce « vulgum pecus », mais c'est la vérité.

Qui est-ce qui va fêter son BAC toute seule dans son lit demain soir en se répétant encore maintes fois qu'elle n'est pas normale de ne pas vouloir faire n'importe quoi? Et dans ces moments là... Je me sens seule mais à un point... Si seulement au moins une personne se trouvait dans le même cas que moi et avec qui je pourrais me déchaîner sur la perversion des « jeunes de nos jours », je pourrais fêter mon BAC à ma manière : de la musique, une vingtaine de personnes même pas, une fête sympa quoi. Pas le squat régional.

Enfin bon, sors de ta rêverie ma pauvre fille, tu es bel et bien la seule!

Résultats de demain, soyez bons s'il vous plaît, pour que demain soir toute seule je ne me dise pas « t'es pas normale, et en plus t'es pas foutue d'avoir de bonnes notes au BAC ».  

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22 juin 2011

JAUNE-BLEU-ROSE-BLEU-VERT-????

JAUNE pour « La liberté est-elle menacée par l'égalité? »

BLEU pour « Comment se termine la guerre froide? »

ROSE pour « Bertha von Suttner »

BLEU pour « Vous montrerez que l'investissement résulte de l'action des entrepreneurs mais aussi de celle des pouvoirs publics »

VERT pour les accidents du travail et les vêtements mal conçus.

???? pour je-ne-sais-quoi en anglais

 

C'est (presque) fini. « L'oral d'anglais ce sera que du fun », comme me dit mon entourage.

Et ben vous savez quoi, j'ai le blues. Là, ça sera vraiment fini. Pour de vrai. Il faudra passer à autre chose, et l'autre chose me fait peur.

D'un côté on dit que la classe prépa « c'est pas le bagne », de l'autre que c'est invivable. Qui croire? J'ai tendance à croire le deuxième avis, et c'est pas bon pour moi... Pas du tout. Alors j'essaie de relativiser, d'en parler autour de moi. Et c'est encore pire...

 

Voilà. Pour l'instant je me dis que j'ai encore mon oral d'anglais. Qu'il me sépare encore de cette redoutable année qui m'attend. Mais Lundi, quand je vais en sortir... Il y aura encore les résultats, puis je retournerai au lycée en automne pour aller chercher mon diplôme, mais bon...

 

Lundi ça va être vraiment bien. J'ai tendance à considérer toutes les profs d'anglais bienveillantes, allez savoir pourquoi (allez savoir pourquoi ce ne sont que des femmes aussi, pas assez viril pour les hommes l'anglais?)... Je n'ai jamais vraiment eu de problèmes avec mes profs d'anglais en fait. Elles sont soit indifférentes à moi au pire, ou bien elles m'adorent! J'espère juste que mon examinateur sera une examinatrice, parce que les hommes je les comprends pas quand ils parlent anglais (conséquence de l'absence d'hommes dans ce poste). Et puis pas un document iconographique sur l'écologie je vous en prie...

 

En attendant... I have to live in English until next Monday!

18 juin 2011

La liberté est-elle menacée par l'égalité?

Une pause. Une île de tranquillité au milieu de ces épreuves. Enfin, plutôt une île de sommeil! En fait, je m'en fiche d'avoir à passer ce BAC. Pour vous dire, mes parents sont encore plus stressés que moi... Moi je sais que je l'aurai largement ce diplôme, avec quelle mention je ne sais pas (car oui, mention il y aura). Mais se lever le matin à 5 heures et demie pour me traîner dans le train et les méandres de transports en commun urbains je déteste franchement. Voilà pourquoi l'année prochaine, je veux un appart' en ville... Enfin, ceci reste un autre débat...

 

La philo, c'était franchement pas drôle. J'avais une migraine monstre (comprenez, la petite sœur malade a fait un tintamarre des entrailles de la terre toute la nuit), et passer 4 heures à répondre à « la liberté est-elle menacée par l'égalité? » n'a pas arrangé les choses... J'avais mal partout, les tables (simples) étaient bancales et les chaises toutes vieilles et grinçantes... Nos surveillants étaient oppressants, passaient dans les rangs et lisaient par dessus nos épaules, et mon voisin de droite pestait toutes les trente secondes, tout en lorgnant sur mes brouillons peu discrètement, et en se grattant l'entre-jambe peu gracieusement... Quelle atmosphère! Enfin, le soir même, j'ai appris de mes très chers camarades condamnés à passer autre part qu'il y avait bien pire que moi (notons au passage des bahuts avec des rideaux arrachés donc le soleil en pleine poire, des vieux trucs sombres et des bonnes sœurs). Enfin, j'ai tout de même eu les gosses en bas qui hurlent!

 

L'histoire, c'était déjà mieux (même si mon voisin avait l'air d'avoir des démangeaisons encore plus virulentes). Le croquis de l'Asie Pacifique m'allait super bien, mais l'étude documentaire sur la guerre froide un peu moins. Voyez, je déteste les études documentaires, mais j'adore la guerre froide... Alors je n'ai pas résisté à l'appel de Gorbi, bien que je sache pertinemment que j'ai de bien meilleures notes en dissertation... Tant pis. On verra bien le résultat le 5 Juillet de toute façon! Vendredi, pas de mal aux fesses, mais un mal au majeur droit de l'enfer, après 3 heures à gratter comme une illuminée... Le week-end tombe bien, Lundi j'aurai sûrement moins mal.

 

Lundi tiens. Le matin, ce sont les premières qui auront la joie de rencontrer les joies du BAC avec le français... Un certain Willy est censé s'asseoir à ma table. Bonne chance Willy! Le français... De bons souvenirs en fait! Et puis nous prenons le relais dès 14 heures avec les LV1. L'allemand... Enfin une épreuve qui va être marrante pour de vrai! L'anglais à l'oral le 27 sera encore plus distrayant, mais on fait avec ce qu'on a! Puis l'éco-socio mardi. Ça va. Ce sont les maths Mercredi qui vont être moins divertissants! Bah, 8 au BAC blanc en maths, je peux difficilement faire pire!

 

Je pense toujours à ce lycée... A chaque épreuve que je passe, je pense aux profs que j'ai eu. Et puis je me dis qu'ils auraient honte de moi, qu'ils seraient déçus. Je pense à ce qu'ils me diraient. Je sais que je ne devrais pas faire ça, il faut que j'arrête d'essayer de me mettre dans la tête des gens, parce qu'en plus j'ai toujours tort. Je sais pertinemment qu'ils ne diraient pas ça!

12 juin 2011

Moi, j'irais jamais au Brésil ça craint. 25 personnes sur 200 000 sont tuées par an à Sao Paulo!

Ça y est, j'ai poussé la porte de sortie Mercredi midi, en me disant que c'était la dernière fois, en tout cas la dernière fois avant de venir récupérer mon diplôme en Octobre. Et sur le chemin qui me menait des escaliers à la porte, j'ai bien cru que j'allais pleurer. Oui, pleurer comme un bébé. Cette porte était symbolique. Quand je l'ai ouverte, je me suis jetée dans le monde. Le vrai monde. Et quand elle s'est refermée derrière moi, le lycée, la primaire, le collège, l'enfance quoi, tout s'est refermé. En sortant Mercredi, j'ai dit adieu à tout ça. Mais tout de même, avant de descendre les escaliers, je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d'œil par dessus mon épaule. Et là mes yeux brillaient.

Je suis rentrée chez moi, et malgré mon oral que j'avais à réviser pour le lendemain, je n'ai pas pu m'empêcher de me repasser en revue ces trois années. Et puis cette matinée, surtout cette entrevue avec une prof qui m'avait toujours un peu inquiétée, et que pour une raison absolument sans intérêt, j'avais du aborder. Et bien il s'avère que cette prof est un peu dans la même situation que moi : dernière semaine au lycée. Après c'est la retraite. Étrange non? Une quarantaine d'années d'écart, mais les mêmes préoccupations. Quoi qu'il en soit, elle m'a beaucoup touchée. Et je me rappellerai d'elle longtemps à mon avis.

Mais il a fallu s'y mettre. Et à peine mon chagrin mis de côté, les cahiers, fiches et livres de DNL sont sortis le remplacer. Temporairement. Parfois, c'était vraiment insoutenable. Alors j'allume mon ordinateur. Et je regarde ma boîte e-mail. Je n'aurais vraiment pas dû. Je vois un mail d'une prof que j'avais adoré et vénéré presque toute l'année, à qui j'avais écrit une petite lettre de remerciement dans laquelle j'ouvrais un peu (peut-être trop) mon cœur. Chose que je fais rarement, et que je ne fais jamais face à mon interlocuteur, toujours par mots interposés. Lâcheté? Sûrement. Quoi qu'il en soit, elle m'a répondu. Alors j'ouvre le mail. Et au fil des lignes, je sens la température de mon visage augmenter, et ma vue se fait un peu plus trouble. Oui, je suis en train de pleurer. Et Dieu que cela m'a fait du bien! Ensuite j'ai écarté l'ordinateur, et j'ai pleuré comme une gamine de 5 ans à qui on a interdit de manger la pattée du chat (exemple totalement dénué de sens au passage).

Mais il a bien fallu se remettre à la DNL, sur laquelle je n'ai finalement pas pu me concentrer, ni cet après midi, ni le lendemain matin, avant de partir pour Gerland et la cité internationale. Ce bahut est vraiment étrange. Tout en verre, un peu comme le mien, mais l'intérieur est vraiment étrange. Pour commencer, avant de passer la porte d'entrée, j'entends parler espagnol, et à l'intérieur, ça téléphone en anglais (américain). Au dessus de la grand allée centrale sont suspendus des drapeaux de pas mal de nations, et un drapeau de l'ONU. UN, ou Vereinigten Nationen. Oups, la DNL me monte un peu à la tête. Si seulement elle m'était montée un peu plus à la tête... Je retrouve une collègue Euro, et on discute un peu cherchant des toilettes. Ici, les salles sont disposées autour de l'allée centrale, des escaliers en métal sur les façades permettant l'accès aux autres étages de ces sortes de blocs de salles. Très étrange. Mais franchement sympa en fait! Bon, sauf les toilettes où une fille est occupée à espionner sa voisine, debout sur la cuvette et les avants bras appuyés sur le mur pour se tenir, tout paraît à peut près semblable à Blaise! Après cette petite introduction au lycée, on va s'assoir en face de LA salle où on doit donner notre oral.

S'en suit une longue attente, des discussions anxieuses avec les autres candidats, au sujet de l'oral, mais aussi au sujet des résultats de l'admission post bac qui doivent tomber au moment où nous attendons. Et ils tombent. SMS de la mère : je suis prise en hypokhâgne. Pas une surprise pour certains, mais pour moi, c'est un sacré soulagement! Alors s'en suit une euphorie, qui, combinée au manque de concentration de la veille et de la matinée, me fera foirer mon oral, mais alors joliment. Merci, maman, merci Blaise. Ça fait très mal. Mal au cœur, parce que 3 années de classe Euro se soldent par ça. 3 ans sont gâchés par une fin de cours triste et une annonce. Et alors là, en sortant, je repense à ma prof d'allemand, et à la tête qu'elle fera quand je lui dirai que je n'ai pas la mention, alors que je l'avais plus que largement avec mes épreuves blanches. Okay, il ne faut pas que je pense à elle. Alors je me mets en route pour le métro. Et je me trompe de sens évidemment. Demi-tour, j'appelle les copines en route. Presque toutes au même bahut l'année prochaine. Voilà enfin quelque chose qui me remonte le moral. Puis, en attendant à la gare, je vois ma prof d'Italien qui m'a accompagnée pendant mes trois année qui sort du bus la ramenant du lycée, flanquée de deux autres profs du lycée. Rien de tel pour me faire retomber dans ma nostalgie...

La soirée fut faite de coups de fils enjouées de la famille qui tenait à me féliciter, mais surtout à me dire « tu vois je te l'avais dit que tu serais prise ». Ma mère n'a pas pu s'empêcher de se vanter d'avoir une fille prise en classe préparatoire, littéraire qui plus est... Vous comprenez, entre un BAC d'arrache au rattrapage, et une classe prépa (même si je ne survivrai sûrement pas au premier semestre), il n'y a pas photo... Cette folle a même sorti le champagne, alors que la seule chose à laquelle je pensais était cet oral gâché. Gâché. Oui c'est le mot.

Enfin il a tout de même fallu que je m'en remette, je ne voulais pas continuer à me morfondre, alors j'ai tout de suite attaqué les révisions. Géo pour commencer. Et, honnêtement, j'ai juste fini ce soir, à trois jours du début des exams... Je n'y pense même pas à ce BAC, je pense à l'horreur de l'année prochaine. Ma mère m'engueule. Comprenez, elle n'était stressée pour rien, elle. Mais qu'est-ce que j'y peux moi? J'ai déjà testé toutes les homéopathies du monde. Raté! Alors après avoir fini tous mes sujets de géographies dans mes annales, je stresse, je glane des infos sur le net, des témoignages. Certains, rassurants, d'autres... Beaucoup moins!

De toute façon, l'argument suprême pour me calmer c'est : il te reste toujours la BAC avant très chère! Jeudi. Philo. Et Vendredi, Histoire. Les deux plus grosses épreuves. Puis Allemand Lundi. Les trois matières écrites qui comptent pour moi. Après, l'éco je gère toujours. Et les maths, j'en ai rien à cirer. Si j'ai 10 je débouche le champagne. Voilà. Super programme. Et puis il restera l'Anglais... Niark! Je vais m'éclater! J'adore la tête des profs quand je commence à parler. Sans vouloir me vanter, mais quand même un peu, je leur en met plein la vue. L'Anglais, seule perspective joyeuse pendant ces deux semaines. Avec l'Allemand aussi un peu. 

6 juin 2011

3 ans pour ça

Et oui, trois ans pour finir comme ça. C'est franchement décevant, et franchement nul. Voilà c'est dit. Il y a trois ans, avec mes Vans bariolées, mes vestes noires, mes cheveux devant la figure et mes pantalons slims noirs, je n'aurais jamais pensé que ça se finirait comme ça. Mais maintenant, la moi de maintenant, celle aux "ratons" marrons aux pieds, aux chemises claires bien rapassées, aux cheveux gentillement attachés et aux jeans classiques, elle réalise que c'est bel et bien fini, et que c'est passé trop vite.

Oh la pauvre fille, son copain l'a larguée. Et bien non. C'est encore pire, elle doit quitter son lycée! Oh oui, la pauvre fille, triste de quitter le lycée, mais elle va pas bien? Ben si elle se sent très bien! Enfin non, puisqu'elle doit quitter le lycée!

"Là ça craint." Voilà ce que la fille aux Vans aurait dit il y a trois ans. Mais celle aux ratons, ben elle a beau s'appeler pareil, c'est pas la même fille. D'ailleurs, c'est même plus une fille, c'est une jeune femme. Rien à voir avec l'être arrogant qui a débarqué il y a trois ans. Maintenant je suis tout sauf sûre de moi-même. Et c'est pas plus mal. Je ne suis plus certaine de rien, je n'ai plus confiance en grand monde, mais beaucoup de monde a confiance en moi. Dis-moi, ça va ensemble? Maintenant, on me demande mes cours, mes exercices, on me demande des feuilles, et on me demande de faire les devoirs d'anglais (et le pire c'est que j'aime bien les faire ces devoirs d'anglais). Il y a trois ans, qui aurait osé me demander quoi que ce soit de ce genre? Personne! 

En trois ans, la fille en Vans a totalement disparu, et d'ailleurs les Vans servent au jardinage (autant vous dire qu'elles sont enfermées au fond du placard). Et puis le marron des ratons s'est intallé sur ses pieds, ses jambes sont passés du slim noir aux diverses atelles de genou bleues, puis au jean qui est tout ce qu'il y a de classique.

Je ne suis plus la même, et ces trois année ont été fantastiques, même si on a connu des moments difficiles, des moments de stress. Mais dans deux jours c'est fini. FINI. Enfin, j'aimerais que ça se finisse dans deux jours, mais malheureusement ça se finira le 27 Juin, dans l'après midi, juste après un oral d'anglais auquel j'ai hate d'aller (elle est vraiment dingue celle là). Et là ce sera fini. Ou alors on peut encore repousser la date jusqu'au 5 Juillet, quand je verrai mon nom sur un liste, dans ce lycée hideux à l'architecture Stalinienne douteuse. Voilà, là ce sera fini. 

Et j'ai pas envie que ce soit fini, surtout de cette façon. J'ai pas envie de plonger dans l'univers de l'enseignement supérieur, le stress décuplé par des profs de prépa qui m'ont l'air hostile, alors qu'ils ne le sont pas (tous), le monde étudiant, où il faut trouver où dormir, trouver où manger sans Mommy et Daddy. N'exagérons pas, je sais manger sans Mommy et Daddy. Quand même. 

Si seulement un caprice comme le font les bébés pouvait me faire gagner un vie entière au lycée... Je crois que je serais bien triste! 

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